Balade sanglante?

Le temps n'était pas au beau fixe. Mais Quesque cela pouvait réellement me faire? Il faisait nuit, soit, j'avais une longueur d'avance obligatoirement sur tous êtres humains. Soit, déchets planétaire. Je suis une petite hargneuse et personne ne pourra plus rien y changer... Dommage d'ailleurs, parce que souvent cela effraye. A moins que ce ne soit pas exactement QUE ceci qui effraye? Oui, bon, le but de cette balade n'était pas là. J'étais sous ma forme humaine, car tout de même, se balader, même ce fut la nuit, sous la forme d'une harpie, dans pour autant voler, ce n'était pas franchement futé. La nuit était froide et le ciel magnifiquement étoilé. Sur un cheval, volé dans une ferme non loin de là. Je m'étais allongée à moitié sur le dos et observais maintenant la galaxie sans prendre réellement conscience d'un danger imminent. Enfin, en fut t'il un?

Le cheval trottinait, pas le moins du monde apeuré par le fait qu'un vampire le monte. Après tout, nous étions en quelque sorte des animaux tous les deux non? Et bien entendu j'avais une longueur d'avance sur lui étant donné que j"&tais à la fois humaine... A la belle vi je vous dit! J'étais bien, le ventre rassasier et la chaleur du cheval m'irradiant à chaque nouveau pas. Quoi? Pourquoi avais-je bien remplie mon bidon? Uniquement parce que les fermiers avaient un petit chiard d'enfant et que, étant donné que la famille dormait, j'en ai légèrement profité, pour boire, une sorte d'apéritif? Oui c'est ça. Je suis ignoble? Oui je sais. Et pourtant, j'en viendrais presque à penser avoir envie de dormir...

D'une humeur plus ou moins massacrante, je marchais sur un chemin de terre entre les arbres. La raison de mon humeur? Je mettais fais voler mon cheval a la taverne, et la bière avait un gout de pisse de chat, je n'avais plus d'argent et j'avais croiser un canard sur la route. Et pour finir, le couillons qui me servait de compagnon de route s'étais fait empaler par un vampire... Ce dernier fait n'était pas plus mal, il était con, chiant, ignorant, incroyablement inutile... Mais bon au moins ça me faisait quelqu'un à qui parler lors de moment comme celui là.

Pour le moment, ma seule distraction était d'imaginer des formations érotiques dans les étoiles, sans vraiment de succès, à croire que les étoiles sont pudiques. Mes yeux se fermèrent et je m'endormis en marchant...

Le ciel était violet, et de nombreuses pintes de bières volaient joyeusement au dessus de moi. J'essayait de les attraper mais sans y arriver, j'avais pourtant soif mais ces salopes ne se laissait pas boire. L'une des me percuta le visage et je me réveillait, cul contre sol, devant un cheval monté par une charmante demoiselle.

Wooooooopssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss

Me relevant d'un bond. Les mains à la limite de la crispation sur la scelle du canasson. Je me mis à observer de mes grands yeux bleus ce truck par terre, lamentablement par terre nous pourrions même dire. Ou constater? Peut importe... Soufflant bruyamment pour en rajouter une couche. Pour bien lui faire sentir et comprendre qu'un état pareille, c'était franchement ce qu'il pouvait y avoir de pire. Je me mis à m’appuyer sur le devant du support du cuire et à le dévisager sans un mot. Il avait un visage vraiment étrange. Il aurait pu être un vampire. Mais étant donné son état, cela me semblais absolument impossible. Dans ma bouche, une sorte de glaire vint faire son apparition, préparant ainsi ce que nous pouvons appeler un cracha. Et ... Bien entendu, entrepris de le lui lancer. Non pas sur lui! Tout de même! Une certaine éducation était en ma possession. Celui ci vint s’écraser juste à côté de ses pieds.

Qu'il vienne me cherchais des poux, j’avais déjà les idées du comment j’allais pouvoir le recevoir... Je ne bougeais pourtant pas, ne disant rien. Attendant que la vermine bouge de ma route. Ce qui, étant donné la tronche qu'il pouvait tirer, ne semblait pas être ce qu'il allait faire. A moins que? Il devait avoir la 40aine... Et déjà alcoolique. Je me pinçais doucement les lèvres pour éviter de sortir quoique ce soit là dessus. Bien que l'envie ne m’en manquais pas.

C'est là qu'on se met à penser en général que la soif nous attire dans des rêves bien bizarre, et que le réveil ne nous permettra jamais d'en connaitre la fin...

Il semblait évident que la fatigue m'avais obligé à dormir en marchant, bien que j'aurais pus trouver une chambre ou dormir, mes moyens financier ne me l'avait pas permis. Voilà donc le pourquoi de la réaction stupide que je vais avoir dans les 2 secondes qui suivent le regard hautain et méprisant que la jeune fille me lança.

Je lui sourit, le regard pétillant, en même temp que je filais un énorme coup de pied a son cheval qui sans attendre détalla a toute vitesse après s'être cambré pour désarçonner sa charmante passagère qui se retrouva face contre terre juste devant moi.

Et c'est toujours avec le sourire que je lui dis d'un ton qui laissait deviner pleins de choses mis à part de la méchanceté:

"-Bienvenue à ma place, celui d'en bas qui n'a plus les moyens d'avoir un cheval."

Puis j'éclatais de rire en voyant sa tête outrée, j'espèrais qu'elle allait bien le prendre mais bon, il faut s'attendre à tout.

Je m'y attendais. Aussi étrange que cela puisse paraître, je l'avais pressentie. Un sixième sens que seule la personne ayant vues bien trop de guerre pouvaient ressentir. Le cheval, sans que j’aie le temps de le retenir venait de me désarçonner sans trop de mal, et je volais comme une brindille sur le sol. Bien évidemment, ma tendance démoniaque me procurait une aisance toute particulière pour ce genre de saut. Je retombais sur le sol, les mains à plats et les genoux sur la terre. La tête baissée, face à cette matière meuble et salissante. Je l'écoutais, doucement. Sans un mot, pour laissais apparaître un des sourires propres à mon visage. Entre une franche envie de violence et à la fois, une sorte de "foutage de gueule" ouvertement. Mais pour le moment, le vieux merdeux aux cheveux noirs ne pouvait l'apercevoir. Bienvenue à ma place? Il n’aurait franchement pas dû. Avec un état léthargique comme le siens. Ce n'était pas franchement futé.
Un petit ricanement se mit à raisonner doucement dans la nuit sombre. Un rire cristallin et effrayant en un sens. Mon petit corps tout tremblant sous l'euphorie du moment. Des dents aussi pointues que tranchantes vinrent se coller à mon sourire. Des yeux d'avantage transparent se mirent à la place des derniers, et finalement. Mon visage alors angélique, se leva doucement vers l'interlocuteur, innocent et ignorant le monstre présent. Faisant un bon en arrière, m'époussetant d'un geste noble et sûre de moi. Je me mit à le regarder de travers, souriant à pleines dents à cet avorton.
"Qui te dis que le cheval est un besoin?"

Un ricanement proche de la folie retentit de nouveau. J'étais là, non loin de lui. Debout dans ma légère robe blanche. A le fixer, prête à faire surgir la bête volante en moi, pour lui arracher ce qui lui servait de langue. Une langue qu'il aurait mieux fait de tenir...

Souvent il m'arrive qu'un son me produise un certain sentiment de malaise, et ce fut le cas de celui qui sortait de la bouche au longues canines de la jeune fille, ou la vampire plutot.
J'écoutais attentivement ce qu'elle me répondit, en lui rendant son sourire, bien que nos intentions devaient être largement différées... Je supposais qu'elle avait une grande, terrible, envie de me tuer, pour la simple raison que c'est une vampire, et je l'ai fait tomber de son canasson...

Mais bon, c'est pas aujourd'hui que j'aurais peur. D'un geste calme et calculé (au cas ou elle voudrait me sauter dessus, je serais près au moins), je me remis debout, et enlevais la terre de mes vêtements d'un geste nerveux de la main gauche.

Puis toujours en souriant, histoire de garder la classe jusqu'au bout, enfin, pas vraiment la classe avec la feuille de chêne qui refusait de se déloger d'une de mes mèches de cheveux, mais disons que le fait de sourire est une marque de politesse... Nan je racontes encore une fois de la merde, bref, je lui souriais toujours:

"-Oh ma foi pour moi le cheval deviens un besoin si on ne veut pas s'endormir en marchant. Mais si pour vous il n'en est pas un, alors je retire ce que j'ai dis, mademoiselle la vampire."

Sur ces derniers mots, je m'inclinais, et en prenant un air faussement apeuré (presque hilarant dans le fond en faite....)
je lui dis:

"Allez-vous me tuer"

Puis en reculant un peu en agitant les mains en signes de négation:

"-Ce ne serait pas gentil en prenant en cause mes intentions pacifiques actuelle!!!!"

Je l'observais sans froncer un instant les sourcilles. Changeant alors même qu'il se mit à emmètre un son tout aussi idiot que son être. J'étais changeante. Et ainsi, très surprenante. Le minois sans expression. J'observais les siennes, et au plus je le faisais, et au plus l'envie de lui lacérer le visage m'envahissais. Méchante petite fille? Oui, sans aucun doute. Mais il était tellement bon de faire du mal. D'entendre hurler un humain stupide et de le vider de sa substance visqueuse et liquide à l'odeur de fer. Toutefois, j'étais une demoiselle civilisée, malgré tout ce que l'on pourra dire. Et c'est pourquoi, je n'en fis rien et attendis qu'il ferme sa bouche idiote. Quoi? Je le voyais de façon très dévalorisante? Oui, certes, il est vrai que ce n'étais franchement pas aimable de ma part. Mais... je n'étais pas de bonne humeur. Non, j'étais même d'une humeur massacrante. Oups.
Le son qu'il pouvait émettre me raisonner dans le crâne. Se cognant sur les parois pour mieux rebondir.
Je continuais à l'observer, et me mit à serrer les poings signe d'un agacement et d'une méfiance précoce. Il se mit à bouger et sans trop le vouloir, je m'enfoncer mes griffes naissantes dans la chaire molle de ma paume. Je ne sentis rien. Car je ne ressentais que très peu de douleur face à la plus grosse lame. Mais du sang se mit alors à affluer sur le sol terreux de l'endroit ou nous nous trouvions. Je finis par lui répondre. D'un ton éffronté et un brin hautin.
"Je n'aime pas être... "
Je pris un air absolument abjecte en reprenant l'adjectif de celui-ci sur un ton railleur.
"Gentille."

Puis toujours aussi froide et sans sentiments apparent, je continuais sur le même aspect de sale bête hargneuse.
"Te tuer ne me servirais à rien. Ou uniquement à me souiller, de l'extérieur..."
Puis prenant une pose en posant mon regard de glace sur tout son corps.
"Comme de l'intérieur..."

Perdant mon sourire instantanément, je lui rendis son regard froid, bien que je ne sois pas de nature malsaine, c'est certainement cette malsainité que je dégageais à présent.
Je n'étais pas vexé par ses paroles, mais j'avais tendance à m'adapter rapidement à mes interlocuteurs, et comme celle ci n'avait rien d'amical, j'en sentais le besoin d'être, à son égard, comme elle se comportait face à moi.

Généralement je préférais tuer les lycans, car malgré leur apparente humanité le jour, la nuit ils sont...comment dire... infecte, répugnant, incapable de se controler contrairement aux vampires... Mais celle là, ma foi je la tuerais sans hésiter si elle ne changeait pas rapidement de comportement envers moi. J'apprécie être gentil, mais je supporte mal que l'on me prenne pour un imbécile, ce que fesais la demoiselle qui, pars son physique, me donnait envie de faire des choses pas très racontable en la tuant...

Puis je me remis à sourire, mais pas de la même manière, disons que c'était plus... un sourire taillant dans les émotions comme aurait dit mon grand-père, l'espèce de sourire froid qui provoque des frissons dans le dos, ou l'on devine une cacophonie de pensées meurtrières et malsaines, bref vous voyez le topo....

"-Souillée tu l'est déjà, peut être même plus que ma personne. Ainsi nous sommes deux."

Puis je m'inclinais, tout en gardant un oeil sur la vampire, au cas ou elle prendrais mal ce que je venais de dire. Je me présentais rapidement:

"-Je me nomme John Tagtgren, bien que je pense que vous n'en avez que faire, mais par mesure de respect je vous l'impose, ce nom qui est le mien."

Je ne pu me retenir de croiser mes bras rachitiques en continuant inlassablement à réfléchir à la tactique à adopter pour éviter un combat. Bien que, si tout ceci n'allait se voyait aller trop loin, je ne me verrais obliger de répondre par la force. Ce qui selon moi, ma foi, ne serait pas forcément une très mauvaise idée. Il parlait, et son apparence ne faisait que me laisser de marbre. Je ne rencontrais que de sadiques torturés ou psychopathes déjantés... Comment réussir à ressentir une peur face à un scénario bien trop souvent expérimenté. Cependant, je devinais, que derrière cette façade, des désirs refoulés semblaient l'envahir. Ce que j'en pensais? Oh... pas de jolies choses. Un pieu où je pense ne lui ferait que du bien. Ceci dit, je n'étais pas, ou plus? Une barbare. Ainsi, je savais me contrôler, moi et mes ardeurs... De temps en temps! Et pour le moment, ce devrait être possible. Finalement je ne pu me retenir d’esquisser un léger sourire vicieux en le fixant toujours de la même manière. Moi ? Souillée plus que lui ? Mais didonc ! Je n’étais pas une catin non plus ! Hum. Bon après tout, peut être n’était-ce pas là le sens premier du thermes. Mais malheureusement je le pensais profondément. Il se présentait à moi ? Pourquoi ? Car il pensait que ceci était une forme de politesse ? Mais je n’avais vraiment que faire de l’usage dans un tel endroit et plus particulièrement un tel contexte… M’enfin, passons. Devais-je alors y répondre de la même façon ?

" Il est vrai que le nom m'importe peu... Mais passons sur ce détails. Moi? Cela vous influencerez t'il sur ce qui va suivre si je vous le disais?"

Prenant entre mes doigts fins quelques mèches de cheveux, les faisant tournicoter doucement. je me mis à faire une moue et levant de nouveau les yeux sur mon interlocuteur.

"Non pas que je sois indisposée à toutes violences soudaines. Cependant... En éviter ne me ferait aucuns tords..."
Puis prenant une allure révèlant que je ne devais plus être vraiment de ce monde, et me mettant à parler tout haut ce que je pensais tout bas...
"Enfin je crois... Ou peut être ai-je tord? oh... Je ne sais quoi estimer face à cette soudaine rencontre..."

Attention... Ceci pourrait continuer encore longtemps si rien ne couper cette grande méditation extrêment profonde...

Ce n'est pas que la discussion était monotone, mais tout de même... On aurait dit un rapport de force oral, à s'échanger des phrases d'apparence très polie mais qui avait pour sous-entendue les pires insultes du monde, ou les pires menaces.... C'est là que je me mis à penser que nous étions tout deux particulièrement ridicule, asser en tout cas pour que je me mette à éclater d'un rire joyeux. Peut être me prendrait elle pour un dégénéré, mais dans la situation présente, il vallait mieux être dégénéré que con, et con on l'était.

C'est ainsi, que pendant elle pensait à voie haute, et semblait ne plus se préoccuper des évènements alentours, j'en profitais pour m'approcher d'elle, de la prendre dans mes bras pour poser mes lèvres sur chacune de ses joues en disant d'un ton joyeux:

"-Moi c'est John et vous?"

Je la relachais, riant intérieurement devant son regard médusé, avec l'impression que son visage se décomposait de stupeur et que son corp se désintégrais dans le sol. Je sentais mon atmosphère intérieur passer de la glace à un verre de bière bien fraiche, c'étais donc détendue que je voulais continuer cette conversation. Puis prenant sa main droite avec mes deux mains, je lui serrais bien fort en la secouant en disant:

"-Je suis heureux de faire votre connaissance!"

Et là je me rappelais qu'elle ne m'avait toujours pas dit son nom, bon pas grave elle me le dira bien un jour. Je relachais sa main, pour ne pas qu'elle ne tombe dans les pommes non plus. La situation m'amusais, c'était bien mieux que quelques secondes auparavant. En tout cas elle était jolie, bien qu'un peu pâle tout de même, mais bon quand une femme est jolie on peut alors se permettre de se comporter en gentleman, bien que je sois surtout doué pour tuer.